Le terme "urbanisation" a fait l'objet de diverses interprétations, de sorte qu'il n'y a pas une définition qui fasse référence.
D'après la nomenclature d'occupation des sols adoptée par CLC, les « zones urbanisées » comprennent uniquement les tissus urbains (continus ou discontinus) c'est-à-dire les terrains structurés par un bâti essentiellement résidentiel.
Parmi les terres artificialisées, CLC distingue alors, en plus des « zones urbanisées » : les « espaces verts artificialisés » (espaces verts urbains, équipements sportifs et de loisirs), les « zones industrielles et commerciales », les « réseaux de transport », et enfin les « mines, carrières, décharges et chantiers ». L'urbanisation telle que définie par CLC est donc limitée aux espaces à vocation résidentielle (maisons, immeubles à appartements, ainsi que les espaces non construits associés à ces logements, par exemple les cours et jardins). (CPDT, 2018)
Dans le cadre de l'évaluation des services écosystémiques, nous proposons d'utiliser dans la définition de zones urbanisées les éléments suivants:
- les tissus bâtis résidentiels,
- les zones industrielles et commerciales,
- les réseaux de transport
Selon notre estimation et sur base de travail de cartographie de l'occupation/utilisation du sol présenté dans le document annexe, la superficie totale de ce type d'écosystèmes en Wallonie est de 131 260 ha.