Les écosystèmes ainsi que les plantes et animaux qui les constituent participent à la captation, la dilution, la filtration ou la rétention des polluants tandis que les microorganismes interviennent dans leur dégradation.
Les écosystèmes (y compris le sol) et les êtres vivants qui les constituent interviennent dans la dépollution des sols en stockant, diluant, filtrant et dégradant les polluants. Ces phénomènes peuvent être mesurés de plusieurs manières : respiration microbienne, quantité de polluants séquestrés dans les végétaux ou perception de la qualité des sols. Ce service, en modulant la qualité des sols, influence d'autres services qui y sont liés : le sol peut jouer un rôle de filtre physique vis-à-vis des eaux d'infiltration ou participer à la biodégradation de certains polluants atmosphériques.
Les écosystèmes et leurs êtres vivants sont responsables de l'oxygénation, de la filtration, de la séquestration et de la dégradation des polluants, participant ainsi à la purification de l'eau de surface. Ces activités biologiques peuvent être mesurées de plusieurs manières : indicateurs de respiration microbienne, notre demande en eau de bonne qualité, etc. Ce service est à la base des services de production d'eau de surface en assurant sa qualité.
Les écosystèmes édaphiques et leurs êtres vivants sont responsables de l'oxygénation, de la filtration, de la séquestration et de la dégradation des polluants, participant ainsi à la purification de l'eau souterraine. Ces activités biologiques peuvent être mesurées de plusieurs manières : indicateurs de respiration microbienne ou notre perception de la qualité de l'eau souterraine. Ce service est à la base des services de production en eau souterraine en assurant sa qualité.
Les écosystèmes et leurs êtres vivants captent et séquestrent une partie des poussières, des polluants et des odeurs maintenant ainsi une certaine qualité de l'air. Ce service peut être mesuré de diverses façons : capacité de la végétation à séquestrer des polluants, poussières et odeurs, quantité de ces composés capturés par la biomasse végétale ou perception des acteurs vis-àvis de la qualité de l'air ambiant. Il aide à maintenir un environnement de qualité et peut ainsi être associé aux services culturels liés à l'environnement de vie.
La végétation réduit le bruit et les impacts visuels issus des activités et infrastructures humaines. En effet, les plantes altèrent le son en le réfléchissant ou l'absorbant et constituent des barrières visuelles. Ce service contribue à améliorer notre environnement sonore et visuel et donc notre confort de vie et notre santé. La mitigation du bruit peut se mesurer de plusieurs façons : quantité de bruit absorbé par la végétation ou perception de la réduction du bruit par les riverains. Quant à la réduction des impacts visuels, la surface couverte par la végétation autour des infrastructures humaines et la perception visuelle des riverains permettent de le quantifier. Ce service, en aidant à maintenir un environnement de qualité, peut interagir directement avec les services culturels liés à l'environnement de vie.
Source : http://services-ecosystemiques-1.wallonie.be:8080/